Le sonnet du jour : à celle qui ne croyait plus

C’est une femm’ perdue au milieu de la nuit,

Des ténèbres obscures et des pensées qui fuient,

Et la mélancolie d’un rêve inachevé

Qui plane sur son cœur et ne peut exulter.

 

Donnez-lui la lumière du ciel et de la terre.

Du bon dieu et des saints, arrêter son calvaire.

Donnez-lui de la force et la ténacité,

Pour affronter la vie et combler ses souhaits

 

Rien n’est définitif, ne perdez pas patience,

Regardez en vous-même et reprenez confiance,

La vie a bien souvent de très beaux lendemains

 

La providence est là à portée de vos mains,

Ouvrez vos jolis yeux (si, si) et croquez là-dedans

La pomme de l’amour, de la vie, et du temps.

 

Jean-Charles Theillac

le 10 juin 2008

Le sonnet du jour : Ô vertu, où mets-tu les doigts?












Qu’on dissolve une union, pour un jardin secret

Faut de la volonté d’emmerder la Justice.

N’a-t-ell’ rien d’autre à faire, que traiter les coulisses

D’alcôves citoyennes, de touchers indiscrets.

 

Si la virginité est vertu essentielle,

De nombreux mariages sont alors accessoires.

Et si le mensonge est, note éliminatoire,

Les cancres vont volés très bientôt dans le ciel.

 

Rachida a grand’ peine à venir au secours

D’une magistrate qui s’empêtre la robe

Dans des attendus que… On emballe on enrobe,

 

Dans du « papier de soie », pour faire un bon discours.

Gonflé, le mec enfin, de défendre sa cause.

Une vierg’ pour amante, ça me dit quelque chose…

 

Jean-Charles Theillac

Le 9 juin 2008

Voir l’article de Libé

 

Le sonnet du jour : science et conscience

Depuis le 26 mai, suite à une grosse panne d’Over-Blog
je n’ai pu publier de nouveaux articles. J’avais prévu ce

« sonnet du jour » pour le 27.
Je parlais de la sonde Phoenix sur la planète Mars ainsi qu’un
reportage du journal Sud-Ouest sur un moine de l’Abbaye de Belloc
en pays basque, qui a consacrer 30 ans de sa vie pour traduire la
Bible (Ancien et nouveau Testament) en langue basque pratiquée
de ce côté des Pyrénées.



Je suis resté baba en voyant ces images

De Phoenix sur Mars, notre sœur en planète.
Fallait-il y aller ? Au-delà des nuages,
Pour trouver une vie ou une silhouette ?

Trente ans pour une Bible traduite en langue basque,
C’est du labeur de moine d’Abbaye de Belloc,
D’hébreu en Euskara, se plonger dans l’époque,
Maîtriser le sémite et bien parler le basque.

Ces deux évènements n’ont bien sûr aucun lien.
Ils montrent à l’évidence, que le génie humain,
N’a d’espace assez grand et de tâche impossible.

La prochaine mission ayant Mars pour cible,
Je propose au hasard d’y déposer la Bible,

En basque évidemment, pour montrer le chemin.

Jean-Charles Theillac

27 mai 2008

Le sonnet du jour : un grain de poésie

Un grain de poésie suffit à parfumer
Le temps, pour déguster l’instant et ses saveurs,
Colorées et magiques, agréables au rêveur,
Et lire silencieux les pages sublimées.


Ces petits grains d’esprit apportent la lumière,
La petite lueur qui brille au fond des yeux,
Et réchauffe notre âme d’un bonheur gracieux,
Envahie notre cœur et nos pensées premières.


Sensations inconnues et odeurs de vision,
La poésie traduit les vers en émotions
D’où jaillissent les larmes et les regrets aussi.


Un sourire léger sur les lèvres, esquissé,
Un murmure étouffé, une idée caressée,
C’est la magie des mots et des rêves en sursis.

Jean-Charles Theillac

26 mai 2008

Le sonnet du dimanche : bonne fête mamans


Une rose en offrande à toutes les mamans

D’hier et d’aujourd’hui. Que cette belle fleur

Caresse votre joue et vos lèvres avant

D’y poser un baiser d’éternelle candeur.

 

Ce jour est votre jour, fêté par vos enfants,

Vos époux, vos amants. Il honore les femmes

Qui ont donné la vie, perpétuant la flamme

Qui anime nos âmes et le cœur des enfants.

 

Grâce vous soit rendue, mèr’s de l’Humanité,

Héritières d’Isis. Votre fécondité,

Créatrice et divine, vous couvre de louanges.

 

Je vous adresse à toutes de chaleureux baisers,

D’affectives pensées et le salut des anges,

En ce jour de bonheur, par Dieu, mobilisés.

 

25 mai 2008

 

Jean-Charles Theillac

25 mai 2008

 

Le sonnet du jour : « tauto » logique

Rama Yade-sarkozy dit ce qu’il dit-moi je fais ce que je fais

Tautologique ment, je pense ce que je pense.
Et si ce n’est pas vrai, le menteur n’est pas loin.
Pour amuser le peuple on use de redondance
Et de tautologie, c’est l’ère du contrepoint.


Cette charmante dame, chargée des Droits de l’Homme
Pour coller au plus près, les pensées du « grand homme »,
Se plie et se replie et sert bien à l’envi,
La soupe à Ben Ali, la louche à Kadhafi.


Son métier n’est pas simple, avaler tous les jours
D’aussi belles couleuvres, il faut les digérer
Mais pour les Droits de l’Homme, cela vaut le détour.


Il y a d’autres hommes toujours très engagés,
Qui méritent autrement les honneurs de Rama,

Ainsi que des visites sans donner d’eczéma.

Jean-Charles Theillac
24 mai 2008

Le sonnet du Jour : ça s’arrange…Pas du tout

Lisez l’article: Sarko a peur des tracts

 

On arrête des gens, porteurs de simples tracts
Sous prétext’ que Sarko, va fouler le pavé.
J’ai précisé « porteurs », sans usage avoué.
On veut cacher au « roi » avec très peu de tact.


Les pandores sont chargés de faire place nette
Et emploient pour ce faire, des méthodes pas nettes.
Porter papiers sur soi, serait donc un délit.
Mittérand ! Au secours. Ils sonnent l’hallali.


Le bon peuple de « cerfs » se sentant acculé,
Risque de jouer des cornes, en tous sens, en tous lieux.
A force de nier et de renier, Messieurs,


Vous courez un grand risque, celui de tout couler.
Insister donc un peu ! Et la révolution
Sera devant vos portes dorées par l’illusion.

 Jean-Charles Theillac
23 mai 2008

Le sonnet du jour : ça s’arrange…

Ça patauge, ça pédale, ça déraille, ça piétine.
On avance à pas lent, les uns rechignent un peu,
Les opposants s’opposent, et les pêcheurs ruminent.
Les promesses aux marins, c’est déjà « sauve qui peut ».

Sur les Institutions, beaucoup ne veulent voir,
Au gré de ses humeurs, Sarkozy au perchoir.
Montebourg au créneau, en défend le principe,
Ce serait du Tintin au pays des tulipes.

Et Fillon qui se bat pour exister un brin,
Avalant sa pilule à jeun, tous les matins,
Pour pouvoir supporter les frasques de son chef.

Mais il tient bon le bougre, et s’offre derechef,
Une tribun’ à son goût que d’autre lui envie.

On lui prête l’idée de l’avoir toute à lui !

Jean-Charles Theillac
22 mai 2008

Le sonnet du jour : hantise

Je me retourne un peu, pour regarder derrière
Là où mes yeux ne voient et mon ouïe se tait.
Le chemin parcouru est parsemé d’ornières
J’y tombe et me relève, saoul de coups et de plaies.


Puis mon regard se tourne vers un futur bien gris,
Qui me hante et m’obsède, au fur et à mesure,
Des jours qui s’égrènent, comme des grains de riz
Glisseraient de ma main, jusqu’au fond de l’azur.


Ce bel arc-en-ciel, paraîtra-t-il un jour,
Couvrant la terre entière et unissant les Hommes
De bonne volonté, comme au premier des jours ?


Mais avant qu’il advienne, combien de femmes et d’hommes,
Périront dans la gangue des viles absurdités,

Tissée pour eux, par eux, à tout’ l’humanité.

Jean-Charles Theillac
21 mai 2008

Le sonnet du jour : 35 heures à l’ouvrage

Cela faisait longtemps, au moins quarante huit heures,
Que Sarkozy premier n’avait pas annoncé
Quelque chos’ de nouveau, comme pour nous agacé.
C’est du lourd, du très lourd, ces sacrées trente cinq heures.


Comme pour se racheter d’avoir été « dedans »,
C’est Devedjian lui-même qui s’est chargé de l’œuvre,
Un peu basse, il est vrai, à mener la manœuvre
Contre un acquis social qui fête ses dix ans.


Je n’ai rien entendu de cela en campagne,
Certes, je n’ai pas dû écouter comme il faut.
Ils ne sav’ nt plus que faire pour emmener au bagne


Des millions d’entre nous, qui ont cru à l’info,
Travailler un peu plus et vous y gagnerez
Les promesses n’engagent … fallait pas écouter.

Jean-Charles Theillac
20 mai 2008


Le sonnet du jour : sonnet, les mâtines

J’ai mon ami Bernard qui des mâtines sonne
Comme il se doit, très tôt, pour me rappeler que
A trop « taper » dessus, on ne convainc personne,
Ni même Sarkozy le premier des « piqueux ».

On ne prête qu’aux riches. Grande est la solitude
Des maîtres de ce monde, qui ne seront châtiés,
En regard du respect, qu’ils ont pour habitude
D’avoir ou non voué, à leurs administrés.

Démocratie oblige, dans le cadre des lois,
Chacun peut s’exprimer, flagorner, critiquer,
Peut-être un peu gaulois, mais de très bon aloi.

Le sonnet est un art, par très peu pratiqué,
Il laisse à penser que…, la concision impose
L’économie des mots, pour servir la prose.

Jean-Charles Theillac
  19 mai 2008

Réagissez

Le sonnet du dimanche : un « dîner » à la con

Madame Ségolène s’est enfin décidée
A s’engager dare-dare dans la péesserie,
Que déjà les couteaux aiguisés d’affidés,
Sont brandis dans son dos, menaçants et nourris.

Quatre ans de Sarkozy et quatre ans de Sego
C’est comme l’éternité, c’est très long sur la fin,
Et pendant ce temps là, au repas des bobos,
Le citoyen baba restera sur sa faim.

La voie des «sauve qui peut» sera alors ouverte,
Pourront s’y engouffrer, les déçus d’uns et d’autres,
A force d’en vouloir, on augmente les pertes,

D’ici ce temps, peut-être, un sauveur, un apôtre,
Regardera plus loin que le bout de son nez
Pour que le citoyen participe au « dîner ».

Jean-Charles Theillac
18 mai 2008

Réagissez

Le sonnet du jour : un problème? Une loi

J’ai un curieux malaise, un sentiment bizarre,
Quand je l’entends parler, quand je vois tous ses tics,
Pourquoi j’ai l’impression de vivre un canular ?
Jusqu’où peut-il aller, pour flatter son public.

 « Mettez-vous à ma place » ! A t-il coutum’ de dire.
Mais on ne veut s’y mettre ! C’est à vous d’assumer
La charge pour laquelle on vous a désigné,
Où tant de gens bobos, veulent vous voir « grandir ».

Un problème, une loi. Au temps des rois au moins
Au rythme du cheval, circulaient les nouvelles,
C’est de la «réformite», dont vous êtes atteint.

Prenez le temps des choses et le temps de penser.
L’Histoire à tout son temps, elle est presque éternelle

Et ne retiendra pas les excès insensés.

Jean-Charles Theillac
17 mai 2008

Réagissez

Le sonnet du jour : mets de l’huile…

C’est morose aujourd’hui, c’est la fête à Denise,
Et je n’en connais pas. C’est idiot, car les Roses
J’avais une rime riche et fleurie, exquise.
Bon, j’attendrais  fin août, pour lui montrer ma prose.


Il n’a pas d’pot, Sarko. Des députés absents,
D’autres qui se rebellent, Coppée est diplomate.
Les réformes trébuchent dans un climat grinçant,
« Mets de l’huile » sur la chaîne, c’est bon pour l’audimat.


Où en est le P.S ? Se rabiboche-t-il ?
Et François de Navarre, celui qui horripile ?
Et le p’tit Olivier, il s’habitue aux planches ?


Méfiez-vous les quinquas, ouvrez grands vos quinquets,

La L.C « air de rien » voudrait bien  sa revanche,

A trop tournicoter, on reste sur le quai.

Jean-Charles Theillac
15 mai 2008

Réagissez

Le sonnet du jour : point trop n’en faut!

Sur Canal+,  Catherine Pégard, conseillère politique de Nicolas Sarkozy :
« Ce qu’il n’apprécie pas, c’est d’être caricaturé. La critique, si elle est justifiée, est légitime.
La caricature ne l’est pas, pour n’importe quel journaliste »
« … Au bout d’un an de présidence, le regard que je peux porter sur le président de la République
et sur son travail peut présenter un petit intérêt » (sic)

Je vous disais hier, Sarko, premier du nom,
N’aime pas que l’on « croque » les idées qu’il évoque
Et les caricatures dénaturant l’action
Qu’il mène en notre nom, pour sauver la bicoque


Cyclone en Birmanie et le séisme en Chine,
Le schisme à l’assemblée et la croissance en berne
Point trop n’en faut ! Des couacs, des couteaux dans l’échine,
Des soucis au château, il faut bien qu’il gouverne !


Notre pouvoir d’achat, la hausse des pensions
De retraite des vieux qui n’ont que des patates
A croûter dès le 15, because la bourse plate


Et la montée des prix à la consommation
Pour dix balles, t’as plus rien, une baguette, le journal
Et il en manque encore… Et rien de plus banal…

Jean-Charles Theillac
14 mai 2008

Le sonnet du jour : Québécois, mes frères

Un sonnet d’honneur à mes amis québécois
Qui me font l’honneur et un plaisir immense
De visiter mon site et d’y lire mes défiances
Face aux dérives des politiciens matois.


C’est à Michaëlle Jean, gouverneure générale,
Que mes lauriers iront, pour sa simplicité,
Sa classe, sa gentillesse naturelle héritée
D’ancêtres enchaînés par le joug féodal.


Ma future chevauchée sera plus sémantique
Notre premier diseu « supporte » la critique
Mais ne tolère pas la « vil’ » caricature.


Y’a du chômage dans l’air, le croqué du croquis
En a marre d’être pris en défaut de culture.

Aurait-il décidé de nous la jouer « marquis » ?

Jean-Charles Theillac
13 mai 2008

Le sonnet du jour : n’en déplaise à Jacquot

Voir

Dès la rentrée prochaine, nous petits vont apprendre
L’histoire de l’esclavage ainsi que les souffrances
Endurées par les peuples colonisés de France
Qui pendant très longtemps, n’ont cessé de l’attendre.


Ce jour, le vingt trois mai, n’en déplaise à Jacquot,
C’est la commémoration de l’abolition
De l’esclavage et ses dérives à propos
Des blessures à l’âme et des compromissions.


Ça fait un bail pourtant que les livres d’Histoire
(*)
Proposent aux enseignants de parler de cela.
Enseigner est un art qui forme la mémoire


Des petits jusqu’ aux grands, des cancres au doctorat.
Rappeler leur devoir à des maîtres suppose

Qu’ils ne l’ont pas rempli. C’est l’effet ou la cause ?

(*)2002

Jean-Charles Theillac
12 mai 2008

Le sonnet du jour : Pauvret

Voir…

Ça suffit maintenant, arrêtez vos sarcasmes
Sinon je finirai Sarkozien pour de bon.
Ces médias qui nourriss’nt de malheureux fantasmes,
Des colonn’s étalant des sondages sans fond.


Alors que tout augmente, il la joue à la baisse,
Sa popularité. Il ira la chercher
Par les dents, s’il le faut. Non mais alors ! Espèces
De canidés du net, aboyeurs mal léchés.


Les sondages à la baisse, c’est la faute à la Presse
Et la hausse des taux, c’est la faute à Sarko ?
Hâtons le pas mes frères, il n’est jamais trop tôt


Pour glorifier un Prince avec délicatesse.
Y’a du Poutine en lui, s’avez pas remarqué ?

Un peu de Bush aussi…C’est pas un peu risqué … ?

Jean-Charles Theillac
10 mai 2008

Le sonnet du jour : le diseur

Voir…

En ch’ti : le diseu

De « bavard » à diseu, comme les tragédiens
Il ne lit plus ses textes, il lit ses « porte-plume »
Quand ce n’est pas le cas, c’est au ras du bitume
Qu’on reconnaît l’auteur des bons mots sarkosiens.


Comme nul n’est tenu de penser ce qu’il dit
Avoir un Président qui nomme un con, un con,
Voire connard parfois, c’est plutôt « pain béni »
Pour les bonnes gazettes, ces sacrés trublions.


Chez ces gens là, Monsieur, on ne caus’ pas, on lit
Les textes de ses scribes, qui doivent bien rigoler,
A rectifier le tir, des promesses passées.


S’il advenait un jour que la vox populi
Décide d’en finir avec ces prosaïques,

Ce serait pour le coup la nouvell’ République.


Jean-Charles Theillac
9 mai 2008

Le sonnet du jour : tristes eaux

On reparle à nouveau du devoir d’ingérence
Pour sauver de la mort des milliers de Birmans
Victimes d’un cyclone et d’un gouvernement
De militaires fantoches, en pleine déserrance.


Ces pauvres gens, birmans, nous attendent et nous prient
De sauver leurs enfants par des vivres et du riz,
Magne-toi mon Nanard, l’affaire va aller loin
Met Sarko sur le coup, il va en faire du foin !


Bras ballants, bien au chaud, dans nos douces chaumières,
On « enterr’ » les cadavres, à mêm’ les tristes eaux.
Pour ne pas regarder et baisser les paupières,


Réagir, mais comment devant un tel fléau !
On en fera un film  ou encore un bilan,

Bien petits sont les hommes et bien faible l’élan.

 Jean-Charles Theillac
8 mai 2008