Les quatre bacheliers

 

Ce texte écrit il y a plus de 50 ans
par Georges Brassens est
toujours d’actualité. Ecoutez et lisez :
c’est pas du rap, c’est pas du slam, mais ça en dit long
sur les problèmes de notre temps

Un récent article sur le blog de Paul Jorion vient éclairer ce texte d’un jour nouveau : L’ado que son paternel va chercher au commissariat

 

Nous étions quatre bacheliers
Sans vergogne
La vrai’ crème des écoliers
Des écoliers

Pour offrir aux filles des fleurs
Sans vergogne
Nous nous fîmes un peu voleurs
Un peu voleurs

Les sycophantes(*) du pays
Sans vergogne
Au gendarmes nous ont trahis
Nous ont trahis

Et l’on vit quatre bacheliers
Sans vergogne
Qu’on emmène, les mains lié’s
Les mains lié’s

On fit venir à la prison
Sans vergogne
Les parents des mauvais garçons
Mauvais garçons

Les trois premiers pères, les trois
Sans vergogne
En perdirent tout leur sang-froid
Tout leur sang-froid

Comme un seul ils ont déclaré
Sans vergogne
Qu’on les avait déshonorés
Déshonorés

Comme un seul ont dit: « C’est fini
Sans vergogne
Fils indigne, je te reni’
Je te reni’ « 

Le quatrième des parents
Sans vergogne
C’était le plus gros, le plus grand
Le plus grand

Quant il vint chercher son voleur
Sans vergogne
On s’attendait à un malheur
A un malheur

Mais il n’a pas déclaré, non
Sans vergogne
Que l’on avait sali son nom
Sali son nom

Dans le silence on l’entendit
Sans vergogne
Qui lui disait: « Bonjour, petit
Bonjour, petit »

On le vit, on le croirait pas
Sans vergogne
Lui tendre sa blague à tabac
Blague à tabac

Je ne sais pas s’il eut raison
Sans vergogne
D’agir d’une telle façon
Telle façon

Mais je sais qu’un enfant perdu
Sans vergogne
A de la corde de pendu
De pendu

A de la chance quand il a
Sans vergogne
Un père de ce tonneau-là
Ce tonneau-là

Et si les chrétiens du pays
Sans vergogne
Jugent que cet homme a failli
Homme a failli

Ça laisse à penser que, pour eux
Sans vergogne
L’Evangile, c’est de l’hébreu
C’est de l’hébreu


Georges Brassens

(*)Sycophante
1.
ANTIQUITÉ GRECQUE Personne qui dénonçait les atteintes au bien public.
2.
Littéraire. Calomniateur, délateur, mouchard.

Kevin

Sur l’air du GRAND CHENE de Georges Brassens

Le grand chêne

 

A son allure de jeun’ déménageur breton

Il est de la lignée d’Oliver Kersauson

Du baroudeur des mers pas celui des « grosses têtes ».

Lui, il se nomme Kevin Barett.


Nantais, du bon côté de la Loire Atlantique ,

Serait un bon gascon, j’en fais le pronostic,

Bretonnant juste un peu, cet enfant du pays

Ferait un bon marin d’ici.


Son cœur est grand ouvert pour celui qui le prend.

Son amie Stéphanie sait comment il est grand,

L’amitié a un sens, un rôle, une raison d’être.

Solide poteau Kevin Barett.


Il aime à fredonner quelques airs tristement

S’enivrer de bons mots, et de bons sentiments,

Du reste aussi d’ailleurs avec parcimonie

Il en use plus qu’à merci.

.

Ses souffrances aussi, il ne peut les cacher.

De sa jeune existence, les épreuves ont marqué

Son visage d’ado, de travailleur honnête.

Sacré bonhomme Kevin Barett.


N’imaginez donc pas qu’il soit triste et chagrin

Les bonnes rigolades, il les apprécie bien

Derrière cette façade il construit sa planète,

Son monde à lui, c’est dans sa tête.


Ce Kevin là mes frères est d’un bon millésime

L’année soixante dix-neuf est excellentissime

Un bon cru élevé au soleil Augustin

C’est un lion nobl’ armoricain.


Je te dédie Kevin ces couplets chaleureux,

Sincèrement écrits, pour qu’ils te rendent heureux,

Et merci au grand Georg’s d’m’avoir prêté sa muse

Entre poète, on ne s’excuse. (bis)

 

Jean-Charles Theillac

Bayonne

Le 23 Août 2006

Le mois d’avril

J’ai mis des paroles sur une partition, « la sicilienne » de Kozeluch,
étudiée par tous les jeunes pianistes

Le mois d’avril est une chanson                   

Propice au comportement fripon.

Amie, allons cueillir la primevère

Du printemps elle est la messagère.

La belle hirondelle, la bergeronnette,

Le rossignol et l’alouette

Gazouill’ et chantent une farandole

Pour nos deux cœurs et puis s’envolent

Le muguet et ses petites clochettes,

Le coucou, la rose et la violette,

Donn’nt à nos âm’s le rêve éternel,

Des amoureux, le plaisir charnel.

Cette forêt est soudain magique

Pour ce rendez-vous bucolique

Je t’aime un peu, beaucoup, tendrement

Nous nous reverrons très souvent

C’est ainsi qu’un nouvel amour est ,                    

 Parmi les oiseaux, les fleurs des prés.

Assument qu’avril est un printemps,

lici-eux, gracieux et charmant.

Le mois d’avril est une chanson                   

Propice au comportement fripon.

Amie, allons cueillir la primevère

Du printemps elle est la messagère.

La belle hirondelle, la bergeronnette,

Le rossignol et l’alouette

Gazouill’ et chantent une farandole

Pour nos deux cœurs et puis s’envolent

Le muguet et ses petites clochettes,

Le coucou, la rose et la violette,

Donn’nt à nos âm’s le rêve éternel,

Des amoureux, le plaisir charnel.

Cette forêt est soudain magique

Pour ce rendez-vous bucolique

Je t’aime un peu, beaucoup, tendrement

Nous nous reverrons très souvent

C’est ainsi qu’un nouvel amour est ,                    

Parmi les oiseaux, les fleurs des prés.

Assument qu’avril est un printemps,

lici-eux, gracieux et charmant.

Fana de Brassens

  • Chanter en s’accompagnant ( piano ou guitare)
  • Amis blogueurs, si tu es comme moi, un fana du grand Georges, j’ai à ta dispoition des textes harmonisés
  • tel que celui-ci.Si cela t’interesse fais-le moi savoir.Merci
  • Chanson pour l’auvergnat
  • 1- Am Elle est à toi cet-E7-te chanson
  • Toi l’Auvergnat qui Am sans façon
  • M’as donné quatre bouts de E bois
  • Quand Am dans ma vie G il faisait C froid – E
  • Am Toi qui m’as donné du feu E quand
  • Les croquantes et Am les croquants
  • Tous les gens bien intention-E-nés
  • M’a-Am-vaient fermé G la porte au C nez
  • Ce n’était F rien G qu’un feu de C bois
  • Am Mais il m’a-Dm-vait E chauffé le Am corps
  • E Et dans mon âme il Am brûle encore
  • A F la manièr’  F7 d’un feu de E joie.
  •  
  • Am Toi l’auvergnat quand tu mour-E-ras
  • Quand le croqu’mort t’em-Am-portera 
  • Qu’il te conduise D à travers G ciel
  • F Au père Am éternel.
  •  
  • 2- Am Elle est à toi cet-E7-te chanson
  • Toi l’hôtesse qui Am sans façon
  • M’as donné quatre bouts de E pain
  • Quand Am dans ma vie G il faisait C faim- E
  • Am Toi qui m’ouvris ta huche E quand
  • Les croquantes et Am les croquants
  • Tous les gens bien intention-E-nés
  • S’a-Am-musaient a G me voir jeû-C-ner
  • Ce n’était F rien G qu’un peu de C pain
  • Am Mais il m’a-Dm-vait E chauffé le Am corps
  • E Et dans mon âme il Am brûle encore
  • A F la manièr’ F7 d’un grand fes-E-tin.

  • Am Toi l’hôtesse quand tu mour-E-ras
  • Quand le croqu’mort t’em-Am-portera
  • Qu’il te conduise D à travers G ciel
  •  F Au père Am éternel.
  •  

  • 3- Am Elle est à toi cet-E7-te chanson
  • Toi l’étranger qui Am sans façon 
  •  D’un air malheureux m’as sou-E-ri
  •  Lors-Am-que les gen-G-darmes m’ont C pris –E
  •  Am Toi qui n’as pas applaudi E quand
  •  Les croquantes et Am les croquants
  •  Tous les gens bien intention-E-nés
  •  Ri-Am-aient de me G voir emme-C-ner
  • Ce n’était F rien G qu’un peu de C miel
  • Am Mais il m’a-Dm-vait E chauffé le Am corps
  • E Et dans mon âme il Am brûle encore
  • A F la manièr’ F7 d’un grand so-E– leil.
  •  
  • Am Toi l’étranger quand tu mour-E-ras
  • Quand le croqu’mort t’em-Am-portera
  • Qu’il te conduise D à travers G ciel
  •  F Au père Am éternel.
  •