LE FILM ou le combat d’une « INDIGNÉE »
LE DÉBAT
« Mon affaire Médiator »
Interview dans les studios d’ITélé en septembre 2011 par Léa Salamé et Marc Fayvelle.
« La Justice ordinaire, à la fin jugera.
Fulgurante et sereine, elle t’infligera
Ainsi qu’à ton engeance, un immense fatras.
Serons-nous encore là ? Victimes et scélérats. »
Depuis, après avoir signé un protocole transactionnel en août 2013, je vois que les choses ne s’arrangent pas du côté des victimes. Quant à moi, Servier m’a « cousu la bouche » : je n’ai pas le droit de m’exprimer sur le sujet. Mais je peux écrire un poème, alors…
Hommage te soit rendu, Jacques Servier, tu es mort.
C’est ainsi que la vie en finit ici-bas.
Certains la balbutie, d’autres en jouent encor’
C’est à la fin je crois, que l’on triomphe, ou pas.
En ton nom, ton engeance à signé protocol’,
Léonin, sournois, malin, ficelé, retors,
Que j’ai signé aussi. Funeste carambol’
De ton âme damnée, mère de Médiator.
Les termes de ce texte, ne te font aucun tort.
La pilule était douce et son effet suave,
Et c’est à nous la faute, et nous étions pléthore,
D’avoir cru au remède. Nous en étions esclave.
Tant vains soient mes mots et vaines mes souffrances
Ne sont-ils pour servir que potence au gibet ?
Ton audace a trahi et terni l’espérance
D’un remède voilant tes actions au rabais.
Je pense à toi Jacques Servier, fi de ton âge,
Fi de l’égard auquel tu aurais droit, tant pis,
Mon cœur se souviendra de ce grand sabotage,
Du souci de l’angoisse dedans ce corps flapi.
Pour solde de tout compte et de toute rancune,
Pour orner ton trépas, ces quelques mots d’humeur
Des « jouets » de ton œuvre, oubliés d’infortune,
Mais en vie et toujours, en quête de bonheur.
Jean-Charles Theillac
« ON A MANQUÈ DE COURAGE » par le professeur Jean-François Bergman, ancien vice-président de la Commission de mise sur le marché de l’ancienne agence du médicament
Poème (ouvert) à Jacques SERVIER
Si je m’adresse à toi, c’est pour t’entretenir
De ma désespérance et de mon désarroi.
Il y a quelque temps je voyais l’avenir
Serein et en famille, à présent il me broie.
En trois ans, tu as pu, grâce à ton enfumage,
Étouffer la colère des victimes en sursis.
Sur le collège d’experts, tel un aréopage,
Ta morgue a influé jusqu’à l’anesthésie.
Leur zèle à ne pas voir, à ne pas juger bon
De déclarer malades, avérés et tangibles
Ceux que tu as leurrés et laissés moribonds,
Balbutiant leur vie, incertaine et pénible.
« Tu m’as empoisonné » : c’est ainsi qu’on assène
Ton acte, ta volonté, ta façon de tromper.
Maintenant il te faut de ta vile fontaine
Puiser les eaux impures et les purifier.
Servier, à quoi sers-tu ? S’il te reste quelqu’ onction
Ose être des victimes, l’allié, le mécène,
En signant volontiers ces indemnisations
Pour apaiser leurs affr’s, l’embarras et la peine.
Tu en as ras-le-bol de ces vicelardises.
Ta santé s’étiole et les jours qui s’égrènent
De l’horloge du diable, habile en couardise,
Enveniment nos vies, les parfument de haine.
La Justice ordinaire, à la fin jugera.
Fulgurante et sereine, elle t’infligera
Ainsi qu’à ton engeance, un immense fracas.
Serons-nous encore là ? Victimes et scélérats.
Jean-Charles Theillac
D’ombre, sa part à lui, était bien au parterre
D’où il offrait, pépère, son taiseux bavardage.
Faussement quiet, serein, présent à Nanterre,
Il attendrait contraint, le reste de son âge.
De son venin en germe, il distille le fiel.
Tel un dragon mythique, ineffable chimère,
Il a le regard froid et l’aveu carentiel
D’esprit pernicieux, tricheur et délétère.
Il suffirait pourtant et malgré son grand âge,
De dire, urbi et orbi, qu’impudent il fut,
Qu’obligé il sera des victimes en partage,
De son soutien total, tutélaire et profus.
Mais au possible, hélas, il n’y est pas tenu.
Et de son vil ouvrage, il ne tirera gloire.
À jamais il sera, escroc ou parvenu,
Apothicaire véreux, intriguant d’isoloir.
Ô serviteurs serviles, de Servier les manants,
Oyez nos cris, nos pleurs et nos plaintes tragiques.
Ô experts complaisants, vous êtes éminents
Mais avérés menteurs, goinfres ploutocratiques.
Jean-Charles Theillac
Je suis rassuré, je vais finir par mourir,
C’est écrit dans le journal.
À force de repousser l’espérance de vie
Je finissais par me dire : dis, quand finiras-tu ?
Mais le bon docteur Servier
Avait veillé au grain et avait fabriqué
La pilule adéquat pour équilibrer les comptes
De la sécu, mais surtout les siens.
Pour tous ces services rendus
Il avait été fait Grand Croix
De la Légion d’Honneur.
Saura t-il me dire si je suis des 220
Ou des 1800 ? Là est la question !
Cette vidéo a été tournée en septembre 2011 par Gabrielle Chatelain-Moore de AFP TV Aujourd’hui, à quelques jours de la reprise du procès SERVIER à Nanterre devant le TGI, pour « TROMPERIE AGGRAVÉE » j’arrive au bout de la procédure de l’Oniam qui aura duré 21 mois (à ce jour).
Conclusions de l’avis du collège d’experts :
– Le collège d’experts considère que les dommages en lien avec la valvulopathie mitro-aortique conduisant à un remplacement valvulaire par prothèses mécaniques sont imputables en intégralité à la prise de benfluorex.
Dont acte. J’attends avec » impatience » la proposition d’indemnisation de M. Servier. Ça aussi, il s’en fout ?
L’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC du lundi 29 avril 2013 vers 11H15 au sujet de la mise en examen de l’ancienne sénatrice Marie-Thérèse Hermange et du n°2 de Servier, Jean-Philippe Seta.
Article paru sur le site de LE FIGARO
par Jean-Charles THEILLAC
Le mardi 21 mai 2013 s’ouvre au TGI de Nanterre le second procès des Laboratoires Servier pour « TROMPERIE AGGRAVÉE ». Le premier avait été interrompu l’an dernier grâce à une QPC soulevée par la Défense. Cette QPC a été depuis rejetée par la Cour de Cassation.
France Info 14 mai 2012
Cette déclartation du Docteur Irène Frachon en mai 2012, vient d’être confirmée par le rapport d’experts publié ce mois-ci dans la procédure ouverte au TGI de Paris pour laquelle une instruction est en cours.
Entretien avec Me Joseph-Oudin, avocat d’une partie des victimes du Mediator le 16 janvier 2013
Maître Charles Joseph-Oudin était invité de France 5 pour répondre aux questions de Allo Docteur du 16 janvier 2013
INDEMNISE CORRECTEMENT : que veut dire cela ?
Un rappel de l’interwiev de Mme Marisol Touraine Ministre de la Santé le mois dernier à propos de l’Oniam
L’ONIAM, on n’avait pas compris, c’est
l’OFFICE de NON-INDEMNISATION des ACCIDENTS MEDICAUX :
Madame Lucy Vincent, porte parole des laboratoires Servier, invitée de « C à Vous » mercredi 3 octobre 2012 :
« S’il vous plait, ne me dites pas qu’on a mis la pression » (sur les experts de l’Oniam)
« Quand il y a un doute, on va dire que c’est imputable au Médiator« …
« Nous faisons des chèques au cas par cas« …
« Il n’y a pas de sommes allouées« …
« Les cas où ce n’est pas grave, il y a des taux d’indemnisation appropriés »
Servier sort enfin de sa tannière. Il en sort en fin de compte pour se « gargariser » de la tournure que prennent les évènements.
Encore une fois, c’est Le Parisien qui sort l’affaire, reprise de concert par toute la presse.
La majorité des dossiers d’indemnisation présentés à l’Oniam depuis un an, ne seraient pas recevables.
D’où la réaction d’Irène Frachon de soupçonner Servier de « mettre la pression » sur le collège d’experts de l’Oniam.(Ça, ils savent faire !)
Madame Frachon a raison de soulever cette question. Après tout ce qui a été dit et promis-juré, la « montagne » promise risque de mettre bas, une petite « souris », toute petite, que le gros matou de Servier, ne manquera pas de « croquer » après avoir jouer avec pendant longtemps.
Quand il y a un doute, on va dire que c’est imputable au Médiator » prétend-elle, C’EST FAUX!
Les pauvres gens, à qui on demande de faire la preuve des prescriptions de Médiator, après parfois des dizaines d’années, où les médecins ont cesser leur activité et n’ont pas conserver d’archives, où les pharmacies ont changer de propriétaires, où leurs archives ont disparu dans des sinistres.
Mais il y a un endroit où ces traces doivent exister c’est la Sécurité Sociale, mais elle n’est tenue qu’à garder qu’environ trente mois d’archives. Alors, Servier va triompher.
Les effets toxiques de ce médicament sur les valves cardiaques ou sur la pression artérielle dans les poumons, ne se font ressentir qu’à long terme, au moins quelques années. D’où la difficulté de rechercher les preuves.
Pendant ce temps Jacques Servier vieilli, sagement, tranquillement, mais il n’est pas éternel. Qu’adviendra t-il des dossiers déposés à l’Oniam le jour où il disparaitra?
Bonne question Madame Vincent? On attend votre réponse.
Mediator: il combat pour faire reconnaître son préjudiceLE FIGARO.FR du 4 octobre 2012
LE film qu’il faut voir pour comprendre
L’affaire Mediator – Un documentaire d’Anne RICHARD diffusé sur Public Senat en Octobre 2011 par non-merci
Mediator: débat, Servier, unique responsable ? par publicsenat le 12 10 2011
La pompe primordiale, je viens d’en être instruit,
N’en a cure des soins et attentions portées.
Elle badine, elle bredouille, sa systole s’ennuie
Et traduit un état voisin de la duplicité*.
Elle en a les atouts, les contours et les sens.
D’organe similaire en tous points, et l’usage
D’assurer de la vie, le destin et l’essence
Sans y être contrainte, elle s’abîme et ravage.
Le remède inventé par un sorcier en diable,
Charlatan patenté, alchimiste cupide,
Que n’a tu reconnu ton appétit coupable,
D’avoir autour de toi abusé les séides* ?
Hypokinésie
C’est le terme employé par les hommes de l’Art.
Ma pompe primordiale en a pris un « vieux coup ».
Me faudra t-il encor’ démontrer l’avatar ?
Je n’en aurai la force, ni le temps, ni le goût.
Désormais ma vie n’a plus l’attrait, la saveur
Du printemps renaissant et de l’aube nouvelle.
Elle inspire plutôt, le fardeau, la sueur
D’un retour de labeur, qu’un’ soirée de Noël.
« Médiator m’a tuer », ne t’en déplaise Jacques.
J’étais de tes clients, le plus fidèle et puis
Trente trois ans après, me voilà à l’ubac*,
Les forces m’abandonnent et mon chemin s’enfuit.
QPC : question prioritaire de constitutionnalité
Mais la priorité pour toi, d’examiner
Cette heureuse occasion de gagner un peu d’air
Et de désespérer encor’ plus les damnés
De la valve, tes victimes piaculaires*.
Mentir et tout nier, devient insupportable.
Reconnaître sa faute est, dit-on, salutaire.
N’y a t-il pas chemin qui serait convenable
D’emprunter pour lever cette graine de terre.
Le temps presse et s’en va, la vérité éclate.
La noblesse et la générosité : vertus,
En extinction sont-elles ? Nos cœurs incarnates*
De battr’ s’arrêteront et tu seras foutu !
Jean-Charles Theillac
le 12 juin 2012
*La pompe primordiale : le cœur
*Duplicité : Caractère de quelqu’un qui ne se montre pas tel qu’il est, qui présente intentionnellement une apparence différente de ce qu’il est réellement ; hypocrisie, fausseté
*Les séides : Homme d’un dévouement aveugle et fanatique.
*L’ubac : Versant d’une vallée de montagne exposé à l’ombre
*Piaculaires : expiatoires
*Incarnates : d’un rose vif
kinésie (grec kinesis, mouvement) nom féminin PHYSIOLOGIE Activité musculaire ; mouvement.
Echographie du 11 octobre 2011
L’électro cardiographie retrouve un ventricule gauche de taille normale avec une fraction d’éjection surestimée par la méthode de Teichholtz à 80%
Echographie du 4 juin 2012
HYPOKINESIE GLOBALE. HYPOKINESIE APICALE
Les paramètres de contractilité sont abaissés.
Le pourcentage de raccourcissement des diamètres a été mesuré à 24% (normale > 30%).
La fraction d’éjection par la méthode de Teichholtz a été mesuré à 47% (normale >60%)
Irène Frachon le 14 mai au Tribunal de Nanterre
QPC : question prioritaire de constitutionnalité
Le 21 mai 2012, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre renvoyait cette QPC devant la cour de Cassation
Compte-rendu d’audience de Sophie Parmentier sur France-Info
Le procès est reporté au 14 décembre 2012
Rappel des épisodes précédents:
Message personnel à M. Jacques Servier
Allo docteur! Emission du 19 septembre sur France 5
France 3 info 19-20 du 25 mai 2012
Le reportage « audio » de ce journal où France 3 apporte une nouvelle pièce au dossier. Le médiator était bien un anorexigène donc un poison.
Lucy Vincent : la « Morano » de Servier…
ou la voix de son maître…
…et menteuse, en plus!
Quand je lis et entends Irène Frachon, je pense à toi.
Quand le souffle me manque, je pense à toi.
Quand les médecins estiment une dyspnée d’effort de grade II à III, je pense à toi
Quand j’apprends que mon espérance de vie sera moindre, je pense à toi.
Quand mon cœur fibrille, je pense à toi.
Quand je me rase, je pense à toi.
Quand je saisis chaque matin et soir ma « valise » de médicaments, je pense à toi.
Quand je vais au labo, trop souvent, je pense à toi.
Quand les veines de mes bras sont indurées, je pense à toi.
Quand j’entre dans une pharmacie, je pense à toi.
Quand j’ai des difficultés à tenir mon INR, je pense à toi.
Quand le soir venu, dans le silence, mes valves claquent, je pense à toi.
Quand par accident en mangeant des chips à l’apéro d’un soir, je blesse ma langue. Le sang coule, coule, jusqu’au lendemain après-midi, et qu’il me faut l’intervention dans un service
d’urgence, d’un ORL pour faire un point suture sur la langue, je pense à toi. Quand il m’arrive de me blesser la joue, (appareil dentaire agressif) le sang coule toute la nuit
et mon oreiller s’en souvient, je pense à toi.
Quand je vais pisser toutes les heures, jour et nuit, à cause de la dose de diurétique journalière pour pallier les risques d’œdème, je pense à toi.
Quand je dois surveiller ma tension pour quelle ne s’emballe pas, je pense à toi.
Quand je ne peux plus consommer d’aliments riche en vitamine K, je pense à toi.
Quand je prends conscience que ces traitements et ses effets secondaires me sont imposés
jusqu’à la fin…de ma vie, je pense à toi.
Quand la sexualité n’est plus qu’un souvenir, je pense à toi.
Quand la fatigue me tombe dessus, atteignant vite l’épuisement (syndrome du sac de sable), je pense à toi.
Quand ma survie ne dépend que d’une petite pile électrique, et que j’en prends conscience, je pense à toi.
Quand je songe à ce qu’aurait pu être ma vie sans le médiator; je pense à toi.
Quand je pense aux conséquences financières, aux coûts supportés par la Solidarité nationale, aux gains que tu as engrangés, je pense à toi.
Quand j’observe l’attitude sans vergogne montrée au Tribunal de Nanterre par ton entourage et tes avocats, je pense à toi.
Quand l’anxiété me gagne en songeant à l’espérance de vie à quinze ans qui est diminuée de moitié, et que ton seul souci aujourd’hui est de gagner du temps, je pense à toi.
Quand je songe à la haine qui me dévore, je pense à toi.
Quand je vois la morgue que déploie ton entourage, je pense à toi.
Quand je regrette de ne pas être resté auprès des miens dans ce Pays Basque que j’aime à cause de ton putain de médiator, je pense à toi, ESCROC.
Ose un peu me poursuivre pour t’avoir qualifié « d’escroc », je suis en légitime défense.
La véritable « légitime défense » serait de venir à l’audience te donner une gifle symbolisant réparation de tout le mal que tu as fait à des fins de mercantilisme éhonté et surtout de mettre ma main sur la gueule de ta porte-parole qui ne sait pas mesurer le poids de ses paroles mais qui je pense apprécierait le poids de mes cinq doigts.
A force de penser à toi, j’ai de la compassion. Ton chemin arrive à terme et l’épreuve que tu traverses, n’a d’égal qu’une partie des souffrances cumulées par les uns et les autres, par ceux qui ne sont plus… et ça fait du monde.
Toutes les sommes d’argent ne viendront pas réparer les effets de ce POISON, quoique, on peut en parler… à bientôt.
-Vade retro apotheca veneficus –
Paris le, 25 mai 2012
Ces témoignages ont été recueillis par Sophie Parmentier
TROMPERIE AGGRAVEE
Aujourd’hui, 14 mai, le premier procès du Mediator s’ouvre au Tribunal de grande instance de Nanterre. Les laboratoires Servier, leur filiale Biopharma et leur président-fondateur Jacques Servier, ainsi que plusieurs dirigeants de la firme, sont poursuivis pour « tromperie aggravée » au préjudice de dizaines de patientes et de patients – il s’agit en très grande majorité de femmes – qui ont consommé du Mediator.
Voir les articles précedents :
Médiator ou »le coeur en zizanie »
Message personnel à M. Jacques Servier