Le 1er septembre, j’ai déposé mon dossier de demande d’indemnisation pour les dommages causés par le benfluorex (Médiator) auprès de l’ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux). Ce sujet intéresse vraiment les médias, et c’est tant mieux. Moi aussi, il m’intéresse.
Pour information, pour présenter un dossier il faut avoir pris ce médicament entre les années 1999 et 2009, pouvoir prouver que le coeur était sain avant d’en prendre et avoir eu une valvulopathie ou une HTAP (hypertension artérielle pulmonaire) après en avoir pris. (1999 est l’année où il aurait dû être retiré du marché et novembre 2009, date de son retrait effectif du marché)
Comme je réside sur Paris et que je dispose de temps libre, il est facile, via mon avocat, de me joindre et de m’interviewer.
On est loin de la poésie et de ses délices. Au fil des rencontres avec les journalistes, j’ai compris qu’il fallait que je parle face aux micros et aux caméras qui se présentaient, pour dénoncer cette vaste tromperie qui a duré 33 ans.
Et ce n’est pas fini…