Madame Lucy Vincent, porte parole des laboratoires Servier, invitée de « C à Vous » mercredi 3 octobre 2012 :
« S’il vous plait, ne me dites pas qu’on a mis la pression » (sur les experts de l’Oniam)
« Quand il y a un doute, on va dire que c’est imputable au Médiator« …
« Nous faisons des chèques au cas par cas« …
« Il n’y a pas de sommes allouées« …
« Les cas où ce n’est pas grave, il y a des taux d’indemnisation appropriés »
Servier sort enfin de sa tannière. Il en sort en fin de compte pour se « gargariser » de la tournure que prennent les évènements.
Encore une fois, c’est Le Parisien qui sort l’affaire, reprise de concert par toute la presse.
La majorité des dossiers d’indemnisation présentés à l’Oniam depuis un an, ne seraient pas recevables.
D’où la réaction d’Irène Frachon de soupçonner Servier de « mettre la pression » sur le collège d’experts de l’Oniam.(Ça, ils savent faire !)
Madame Frachon a raison de soulever cette question. Après tout ce qui a été dit et promis-juré, la « montagne » promise risque de mettre bas, une petite « souris », toute petite, que le gros matou de Servier, ne manquera pas de « croquer » après avoir jouer avec pendant longtemps.
Quand il y a un doute, on va dire que c’est imputable au Médiator » prétend-elle, C’EST FAUX!
Les pauvres gens, à qui on demande de faire la preuve des prescriptions de Médiator, après parfois des dizaines d’années, où les médecins ont cesser leur activité et n’ont pas conserver d’archives, où les pharmacies ont changer de propriétaires, où leurs archives ont disparu dans des sinistres.
Mais il y a un endroit où ces traces doivent exister c’est la Sécurité Sociale, mais elle n’est tenue qu’à garder qu’environ trente mois d’archives. Alors, Servier va triompher.
Les effets toxiques de ce médicament sur les valves cardiaques ou sur la pression artérielle dans les poumons, ne se font ressentir qu’à long terme, au moins quelques années. D’où la difficulté de rechercher les preuves.
Pendant ce temps Jacques Servier vieilli, sagement, tranquillement, mais il n’est pas éternel. Qu’adviendra t-il des dossiers déposés à l’Oniam le jour où il disparaitra?
Bonne question Madame Vincent? On attend votre réponse.
Mediator: il combat pour faire reconnaître son préjudiceLE FIGARO.FR du 4 octobre 2012