Rencontres impromptues un midi sur les planches,
Un jour du mois de mai dans une robe blanche,
Nous avions rendez-vous pour faire connaissance,
Appréhendant l’instant, je tremblais d’impatience.
Pour ce premier contact elle paraissait gênée,
J’engageais le dialogue, comme pour la rassurer,
Lui offrant un breuvage d’un fruit si savoureux,
Dont j’espérais qu’il porte, un message amoureux.
Le pot de l’amitié pour un philtre d’amour,
Téméraire insolence, volonté sans retour,
Ma princesse n’avait pas son carrosse à portée,
Pour m’emmener au loin vers de vertes contrées.
J’aurai aimé lui dire des choses insensées,
Des douceurs délicieuses, délicates pensées,
Notre conversation fut malgré tout banale,
En guise d’insolence je restais amical.
Ce premier rendez-vous en appellera d’autres
Je présume en tous cas si ce désir est vôtre,
Qu’ils me seront utiles pour gagner votre cœur
Pied à pied, mot à mot, pas à pas, cœur à cœur.
Jean-Charles Theillac