J’ouvre mon blog à une jeune femme qui m’est très chère. Nous avons partagé notre enfance de "la Cavée", où nous avons laissé d’innombrales et merveilleux souvenirs.
Perdu dans le lointain,
Ce passé enfantin
Au goût de mirabelles,
Cette mémoire diffuse
De larmes et de querelles,
Cette douceur ancienne
De caresses et de seins,
Par vagues sensuelles,
Mon corps s’en souvient.
Il ne s’agit pourtant
Que d’un simple mirage :
Mes violences d’hier,
Mes émotions d’enfant,
N’appartiennent qu’à celle
Qui s’est tue doucement.
Que reste-t-il de tout ce qui fit ces plaisirs,
Des jours interminables qui maintenant me fuient ?
J’aimerais à loisir perdre un peu de mon âge
Et retrouver, sereine, ces jouissances enfouies. "
Dominique GRASSI