C’est peut-être à Francis(*) que tu dois ton prénom.
Aux yeux du monde antique, elle était le symbole
Du bonheur, du bien-être. Une fleur de renom,
Qui dénoue les angoisses et rend l’âme frivole.
« Toi si jolie » disait la chanson, et c’est vrai
Que tu l’es et en plus, tu respires la vie,
L’amour et la tendresse et le charme discret.
Je n’imaginais pas que tu souffrais ainsi.
Putain de carambole, qui, un jour t’as meurtrie.
Elle t’a laissé la vie, mais pas la liberté.
Souffrir, mais en silence, braver les railleries,
La douleur indicible et garder la fierté.
Marjolaine fragile, belle plante de femme,
Ton humour reste vif et ton esprit navigue
A travers ta pensée et de beaux états d’âme.
Garde le cap en toi et combats la fatigue.
Tu préfères, semble-t-il, à tout propos en rire
Plutôt que d’en pleurer et être malheureuse.
Tu veux faire oublier ton douloureux martyre,
Et ne plus y penser pour être enfin heureuse.
Reste ainsi Marjolaine, ton âme te va si bien,
Ainsi que ton allure et ton port de princesse.
Si j’avais le pouvoir du divin magicien,
Je referais ton monde pour que ta douleur cesse.
Jean-Charles Theillac
(*) Francis Lemarque
merci…vous avez vu les larmes derrière le sourirevous avez deviné la souffrance derrière le masqueet vous savez qu’il est des cicatricesqui jamais ne se refermeront… vraimentpourtant…oui…la vie est belle…cette drôle de vie pas toujours marrante…et vivre encore plus fortpour ceux qui ne sont plus là…Merci, mille fois merciMarjolaine