A Gégé LACASS’ Le Musée de la DDE
L’embouchure de l’Adour, tu en es Capitaine.
Tu en as vu passer, des patrons, des mitrons,
Des moins que rien, des presque tout, des mirlitons.
Ton talent t’a porté dans toute l’Aquitaine
Pour certains c’est Lacass’ et pour d’autres Gégé
Depuis trent’ huit années, tu as tout dessiné
L’été de la Saint Jean, t’en a fait un printemps.
Rappelles-toi Gégé quand l’Aviron perdait,
Peinait à progresser, tu restais l’espérant,
L’intransigeant, le défenseur, tu pardonnais.
Des mêlées chahutées, tu sortais le ballon.
En face ils regrettaient d’avoir mis les crampons.
Ta faconde pudique, nous garderons toujours,
Le souvenir ému de l’amitié sincèr’,
Nous refaisions le monde, nous refaisions nos guerr’s,
Mais toujours ce monde là était empreint d’amour.
Les murs de tes bureaux nous parlerons de toi.
Mais reviens-nous souvent nous parler de viv’ voix.
Que de grasses matinées, tu te prépares Gégé.
Pense à nous vers sept heur’s, et puis retournes-toi.
Qu’il est bon ce plumard, qu’il est doux ce matelas.
Penses à la DDE, et construis ton projet.
Il n’y’aura pas de ponts, de berges, de pontons.
Mais il y’aura sur’ment de très bons gueletons.
Le sac à terre, Gégé ? Nenni, que balivernes.
Ne laisse pas quiconque le poser à ta place.
Et si quelque manant, voulait avoir l’audace,
D’une cravate discrète, t’habillerais baderne.
Te connaissant Gégé, tu demand’rais pardon,
A cet olibrius en manque d’affection.
De la Treille aujourd’hui, gardons le souvenir,
D’agapes fraternelles qui resteront gravées,
Dans nos cœurs et nos têtes, jalousement couvées.
J’y étais, dira-t-on, faudra s’en souvenir.
De la Nive à l’Adour, des Gaves et du Saison,
Souquons sur l’aviron, saluons le patron.