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Il était une fois petite Ségolène
Qui voulait arriver première de sa classe.
Mais le vilain Fafa usait, ce dégueulasse
De bien basses attaques, indues, manichéennes.
Il était passé outre le vot’ référendaire
Pour combler son égo, et traverser l’hiver.
Auprès de ses amis, il a franchi le seuil
Du ridicule aspect de son plus grand orgueil.
Ségolène bats toi et construis ton programme.
Il est temps maintenant de marquer de ta flamme,
L’espace politique, et sa morne indolence.
Rassemble autour de toi et redonne du sens
A l’expression publique puis à la République ,
Et enfin porte haut nos idéaux laïques.
Bayonne le 3 septembre 2006
Jean-Charles Theillac