En Inde, au bord du Gange, un homme paisible et bon,
À demi immergé dans le fleuve sacré,
Priait avec ferveur et grande dévotion,
Recherchant l’absolu dans les eaux agitées.
Une grosse araignée qui surnageait bien mal
Dans le flot des eaux vives était en grand danger.
Avec délicatesse, il saisit l’animal,
Le posa sur la terre afin de le sauver.
L’araignée venimeuse, qui était faite ainsi,
L’avait piqué au doigt. Le venin déposé
Dans cet être en prières, n’eut pas d’effet sur lui.
L’harmonie de son âme l’avait immunisé.
Le lendemain matin, notre indien était là…
Et l’araignée dans l’eau. Lui méditait toujours.
Sans plus d’hésitation, il la prit et d’un pas,
La posa sur la rive pour lui porter secours.
Ainsi faite, l’araignée repiqua le têtu,
Sans se préoccuper de l’humaine intention.
Elle finit par lui dire : « Mais pourquoi t’obstines-tu,
À vouloir me sauver avec abnégation ? »
Notre homme était ainsi, bienveillant et conscient
De l’état de chacun et du pourquoi des choses :
Même si les autres piquent, il se devait brillant,
En tout lieu, en tout point et quelle qu’en soit la cause.
23 octobre 2008
faut-il pour autant les écraser?
Bon jeudi Jean-CharlesAmitiés, Flo
Bon jeudi Jean-CharlesAmitiés, Flo
Bonjour mon ami, vous l’étes toujours ? que vôtre esprit me séduit, que cette fin d’année vous soit douce et prolifique.je vous embrasse tendrement. Vôtre amie