Inspiré par la musique de « Une petite fille » de Claude Nougaro
Une femme s’en va loin de tout et des siens
Pour ne plus revenir
Elle a abandonné ce qui faisait le lien
Du passé à venir
Elle a rayé mon nom de sa liste de noms
Et de son téléphone
Elle ne me répond plus, c’est « je t’aime moi non plus »
Comme si y’avait personne.
Elle voudrait me faire croire, qu’elle ne me verra plus
Plus jamais, plus jamais,
Elle m’a mis au placard près des manches à balai
Et des chiffons poisseux
Recouvrant ma mémoire d’un voile pernicieux
De brouillard et de sang
Pour faire un souvenir de son corps délicieux
Elle s’habille en volcan
Je t’aime et t’aimerai tout le restant des jours
Et des nuits sans sommeil
Ne plus jamais souffrir, ne plus voir le soleil
Réchauffer notre amour.
En bouteille j’ai mis, mon amour à la mer
Et j’attends depuis lors,
La vague salutaire, portant l’écume amère,
D’un nouveau bouton d’or
Qui viendrait parfumer mes pensées, mes amours
Et le goût de ta peau
Reviens, reviens veux-tu, je t’attends chaque jour
Et demain sera beau
Celui que t’attendais, que t’as jamais revu
Et qui te veut hélas
A fait la connerie de jouer les « m’as-tu vu »
Avec son brelan d’as.
Mais je n’ai que mon cœur pour me battre avec toi
Et ta paire de piques
Derrière mes carreaux je t’abats mon tapis
Et je reste stoïque
Trois cartes et c’est trois piques et ta paire ça fait « flush »
Je l’ai bien dans l’baba
Je peux rentrer chez moi, j’ai encore l’air plus moche
Et t’attendre là-bas
Nous irons sous la pluie affronter l’élément
A deux, nous serons là
Attendre le soleil comme deux vieux amants
Et puis… te revoilà.
Mon cœur claque de joie, mes lèvres vont vers toi
Tu m’as beaucoup manqué
Je te veux, je te aime, qu’on est bien toi et moi
Et la vie a gagné.
Prends-moi dans tes bras et garde-moi longtemps.
Jean-Charles Theillac