A la Toussaint, hier, on a fêté nos morts.
Ceux qui nous ont quittés, trop tôt à notre goût
Pour rejoindre dans l’au-delà d’ailleurs, le sort
Des âmes et des esprits, le peuple du Grand Tout.
A chacun le loisir d’interpréter cela.
Le néant ou l’esprit, le vide ou l’invisible,
L’esprit humain existe, et survit au trépas
Pour transcender la vie, rejoindre l’indicible.
Qu’il s’appelle Yahvé, Jésus, Bouddha, Allah,
Qu’il soit venu sur terre, ou qu’il doive y venir,
Nous émanons du Tout de Lumière, de l’aura,
Qui est, fut et sera, de l’Homme l’avenir.
Mais il est des croyants au pari le plus fol.
Après, c’est le néant, le retour à la terre
De matière à poussière soumise au Dieu Eole
L’homme peut bien penser, il devra laisser faire.
Loin de moi cette idée qui d’ailleurs n’en est pas,
Croire ou ne pas croire dans l’après de la vie
Là n’est pas la question, puisque à son trépas
L’homme se transcende et redevient Esprit.
Affirmation gratuite me dira-t-on demain !
Personne n’est tenu à penser de la sorte,
Hors de toute croyance en un Dieu souverain,
L’accès à la Lumière est pour beaucoup la Porte
Jean-Charles Theillac