André Grassi aimait à composer le matin dans le jardin familial à l'ombre d'un cerisier aux côtés de François.
Y’avait un’ fois un petit chat
Qui s’appelait François.
François ? Pourquoi, on n’l’savait pas
Mais il s’app’lait François.
N’avait jamais connu son père
N’avait jamais connu sa mère
P’ t’être bien que lui n’en avait pas
Y’a des chos’s curieus’s ici-bas.
On a beau être un petit chat
On a son quant à soi
Si on voit la vie par le bas
On n’est pas fier pour ça.
Moustaches en crocs, les yeux brillants
Il était fier comme Artaban
Il vivait comme un gros Pacha
Sans femm’s et c’est bien mieux comme ça
Mais dans son cœur de petit chat
Y’ avait un grand chagrin
Il aurait voulu êtr’ papa
De vingt chatons, ou plus, ou moins.
Il envi’ les chats de gouttières
Qui cour’ent la gueuse des nuits entières.
Mais lui, hélas il fait tintin,
Tout ça à cause d’un chirurgien
Le 3 décembre 2016 sur France Musique, l'émission "Etonnez-moi Benoit", Benoit Dutertre évoque avec son chroniqueur Serge Elhaïk, la carrière d'André Grassi où l'on est effectivement "étonné" et ému en l'entendant répondre à une interview d'un producteur britannique. Une évocation émouvante aussi de Jacques Brel, Susy Solidor, Lino Pirollo et René-Louis Lafforgue chantant Julie la rousse sous la direction d'orchestre d'André Grassi. Étonnant, non ?