Nos hommes politiques ont changé de nature.
Ils sont là par défaut, il faudra nous y faire !
Ils prononcent des mots de « petite facture »,
Les vrais mots des vrais gens, ce n’est pas leur affaire.
À voir certains d’entre eux s’attarder, se farder,
Prendre la pose et s’imposer devant médias,
Caméras et micros, faisant mine fondée
À pouvoir expliquer le « mystère des Mayas ».
À prendre la posture, ils se caricaturent.
L’antienne quotidienne qu’ils assènent à l’envi
Evoque parfois une équivoque imposture :
D’avaler leur discours auquel ils nous convient.
T’as beau te répéter : « Imposture, imposture !
Est-c’ qu’il a une gueule d’imposture ? » A-t-on le droit
De qualifier tout net un élu d’imposture ?
Puisqu’il en est ainsi, je l’appelle « impostat » !
Mais alors ! « Impostat » vaut mieux que deux postaux ?
J’en connais déjà un. Mais qui peut être l’autre ?
À ce petit jeu–là, il me faudra bientôt
Présenter des excuses à tous ces bons apôtres.
La posture c’est le port, l’attitude du corps.
L’impostur’ c’est vouloir êtr’ ce que l’on n’est pas.
Mais quand on est petit comme un alligator,
Paraître un crocodile, c’est pas un peu fada ?
Vouloir être plus grand que ce que l’on paraît,
N’est-ce pas l’imposture érigée en Principe !
Autant dire du toc traité comme du vrai
Et les canards sauvages… pour Fanfan la Tulipe.
Jean-Charles Theillac
29 avril 2009
Imposture, impots surs!Bien tourné!!bonne journée