Ce temps qui n’en peut plus d’avoir à se compter
Et compter les secondes, décompter les minutes,
Les jours les mois les ans, traces d’éternité,
Culbute dans ces temps que nos âmes rebutent.
Verrons-nous tout cet an ? Sera-t-il l’ultime ?
Sera-t-il un abîme tout habillé de temps ?
De celui que l’on tue à coup de dons intimes,
Pour ne pas trop vieillir, peut-être trop longtemps.
Un air de déjà vu et de sous-entendu,
Fera gloire aux échanges tout en palinodies.
Un temps perdu ou pas en des vœux bien dodus
Et tout aussi rompus à cette monodie.
Bonne année, bonne santé ! Vains vœux ou pieux souhaits?
Choisissez ! Ces « vains » là, ne sont pas que méfaits
Jean-Charles Theillac