C’est un après-midi d’automne, début décembre.
C’est le temps de l’ Avent qui précède Noël.
La nature clémente, a conservé ses ambres,
Les parterres de fleurs s’imaginent immortelles.
Pour les petits, ce temps est rempli de bonheur.
Les adultes ressentent les nostalgies d’antan.
On prépare cadeaux, présents avec ardeur,
Sapins enguirlandés, crèches pour les enfants.
Je pense et réfléchi aux familles « d’en bas »,
Pour qui le père Noël est un arrache-cœur.
Il faudra inventer et soigner le repas,
Se saigner pour offrir un moment de bonheur.
Des Marchés de Noël, de plus en plus nombreux,
Aux vitrines garnies des magasins offrant
A regarder, et puis à admirer ce que
L’on ne peut pas saisir, dans ses mains le présent.
C’est un peu « la grande bouffe », l’abondance étalée,
Aux yeux des tous petits, et de tous les enfants.
Ça frise l’obscénité et la duplicité
D’un corps social hautain, aveugle et méprisant.
Le bon vieux père Noël, a été sacrifié
Sur l’autel païen de la mondialisation.
Il reste des icônes, à jamais glorifiées
Que les marchands du templ’ ne chang’ront en millions.
Jean-Charles Theillac