La chamade en mon âme Bat et mon cœur s’enflamme. Vous me faites rêver À des instants prisés, Car nul ne saura Autant que votre aura Réjouir tous mes sens Jusqu’à la déchéance.
Vos sensualités Sont ma réalité. Mon souhait par lequel J’atteindrai l’éternel Instant de plénitude, Fait de sollicitude, D’agréables pensées, Voluptés exhaussées.
Quand j’aurai parcouru Le livre saugrenu De ma vie de dentelle, J’envierai l’hirondelle Qui s’en va et revient Dès le printemps prochain, Gazouiller à l’oreille Des amants, des merveilles.
Naïades de la toile, Nymphes des jours heureux, Vous êtes les étoiles D’un ciel bien périlleux. Vous atteindrai-je un jour ? Inaccessibles et belles, Pour faire d’un bonjour Un beau soir irréel.
Jean-Charles Theillac |
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