Nostalgie a certes été écrit pour être dit,
mais aussi pour être chanté ou fredonné
sur la mélodie du « Vieux Léon » de Brassens.
Vous pouvez retrouver cette musique
à l’article « Mon vieux Pierrot » écrit
il y a quelques temps.
Ma page est blanche
Ma mémoire flanche
Je m’souviens plus
Où étais-tu ?
Que faisais-tu ?
Au coin d’ta rue
Nelly dis-moi
C’était bien toi
Qui m’attendais
Devant le porche
Avec en poche
Un vieux billet
Billet d’papier
Tout griffonné
De p’tits mots doux
Où tu disais
Que tu m’aimais
Un point c’est tout
Depuis ce temps
J’vais d’temps en temps
Au coin d’ ta rue
Regarder si
Quelqu’un d’ici
T’avais connu
Nelly tu vois
Tu resteras
Encore longtemps
Mon grand amour
Celui du jour
De nos vingt ans
Je crois qu’c’est toi
La premièr’ fois
Que tu m’a dis
Je t’aime et moi
En plein émoi
T’aimais aussi
Bien contre moi
Très loin de toi
Je suis parti
Et j’ai souffert
Bien des misères
En Italie
Te souviens-tu
Bien assidu
Je t’écrivais
De jolis mots
Plein de sanglots
Et de regrets
Aujourd’hui que
Je suis las de
Ton souvenir
Il me poursuit
Toutes mes nuits
A en gémir
Délivres-moi
Du goût de toi
Et de ton corps
Rappelles-toi
Brel et Ferrat
Je t’aime encor’
Dis-moi Nelly
As-tu aussi
La nostalgie
De cette auberge
Où le grand Serge
Nous accueilli
Et puis enfin
Sur le déclin
De nos deux vies
Volons ensemble
Comm’ bon nous semble
Vers l’infini
Jean-Charles Theillac