Mireille, de mes dix ans tu en étais la reine.
Ton regard se portait sur tout autre que moi.
Ta main sur mon épaule, aujourd’hui en émoi,
Chantant « Brave Margot » d’une émotion sereine.
« Et les enfants de chœur ont des pensées impures… »
Etait de circonstance dans ce climat divin.
Pardonne l’intention d’avoir rêver en vain,
Romantisme perçu d’un sentiment si pur.
Ta volonté de vie, ta force est ton destin.
Loin des larmes d’espoir, des tourments de la vie,
Tu paraissais divine, rayonnante et ravie
D’être là parmi nous, pour partager le pain.
De cette communion d’enfants d’un si grand cœur,
Est né depuis ce jour l’aurore d’un crépuscule
Dont tu feras partie, en lettres majuscules,
Dans mon âme gravée, à tout jamais ma sœur.
A bientôt te revoir, me comblera de joie,
De rires à en pleurer, de parfum de Savoie.
Ma Mireille attentive, sensuelle ma foi,
Je t’offre ce poème pour que tu penses à moi.
Jean-Charles Theillac