Allégresse au printemps, mélancolie d’été,
Le cycle des saisons ne fait que me heurter.
Ah ! L’affectivité des humeurs et des songes,
Obsessions passagères, paranoïa d’éponges.
Puis l’automne tend son voile et ses contrariétés,
Dans un flot de pourquoi, il clôt enfin l’été.
Muse de mes tempêtes, acceptez mon offrande,
D’un cœur si claudicant mais qui vers vous s’amende.
Lointaine amie de cœur. Oh ! Toi âme sœur,
Mystérieuse et discrète, tu te reconnaitras.
Ton amour pour cet homme silencieux de pudeur,
Ne le ternis jamais, d’un voile de fatras.
Je voudrais tant te dire, ce que nos âmes savent,
Il ne m’est pas permis d’en énoncer le fruit
Et de crever le mur de l’indicible entrave,
Pour exprimer enfin, mes pensées à autrui.
L’hiver va bientôt tendre un blanc manteau de nacre.
Dans les bois, dans les prés de tes proches montagnes,
Rejette loin de toi le moindre simulacre
D’étreintes passionnelles, que l’âtre en témoigne.
Hâtons-nous, chère amie, vers la félicité.
Vivons comme il se doit ces décennies enviées.
Carpe diem(e) sera notre dernier souhait,
D’accomplir le chef d’œuvre de la pierre pour la Paix.
4 septembre 2007