le chant original de Léon Roi de Bayonne
Les Fêtes de Bayonne vont habiller de blanc
Les petits personnages d’un peuple d’aoûtiens
Avide d’allégresse, de danses et de chants
Et d’agapes festives, que de bons citoyens.
De la Nive à l’Adour, ils arrivent en tous sens
Mêlant la bonne humeur des comptoirs alignés,
Passages obligés pour générer l’ambiance
De cette quinte d’août, tous soucis épargnés.
Foulards et ceintur’s rouges à ce blanc associés
Confèrent en quelque sorte une fois dans l’année
L’Egalité d’un peuple, d’Euskadi ou d’ailleurs,
Par le bon roi Léon, majestueux veilleur.
Habillées comme ceci, avez-vous remarqué
La beauté et la classe des femmes bayonnaises
Qu’avec des yeux discrets on ne peut taquiner
Partager pour un temps des sentiments de braise.
Les vaches et taureaux font partie de la fête
Bien que certains y laissent les oreilles et la queue,
Et la vie pour finir, en daube dans l’assiette
De convivial’s agapes confiées au maître queux.
Hommage soit rendu à tous ces musiciens
Arpentant sans relâche les artères de la ville
Les bandas des quartiers, eternels gardiens
Des airs séculaires que les txistus distillent.
Les Fêtes de Bayonne, c’est notre Carnaval
La fiesta, la parade, fandangos en vedette,
La « mascleta » des cœurs, bleus et blancs de l’ovale,
Des quatre coins de France, on y vient pour la fête.
Jean-Charles Theillac